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Plateforme collaborative d’éducation aux images

Dispositif École et cinéma

Exposition/médiation - Le cinéma à l’œuvre

Cinq étudiant·e·s du Master 2 Didactique de l’image, création d’outils pédagogiques et art de la transmission, ont conçu, spécialement pour les coordinateur·rice·s du réseau, un temps de médiation autour de l'exposition “Le cinéma à l'œuvre".

Présentation

Grâce à un partenariat renouvelé entre L’Archipel des lucioles et l’Université Sorbonne Nouvelle, les Rencontres nationales accueillaient cette année une délégation de plusieurs étudiant·e·s du Master professionnel Cinéma et Audiovisuel, parcours Didactique de l’image. L’opportunité offerte d’assister à tous les contenus des Rencontres leur a permis de faire des restitutions sensibles et singulières de plusieurs ateliers et temps forts de ces journées. Riches de leur formation centrée sur la transmission, il.elle.s ont eu à cœur de construire cette médiation mettant en jeu la pratique plastique.

En avant-séance du ciné-concert de Nanouk l’esquimau a eu lieu la restitution du projet départemental « Le cinéma à l’œuvre », en présence des coordinatrices du Puy de Dôme. 
 
Ce projet, soutenu financièrement par la Drac et la DSDEN, a permis de prolonger la découverte des films de la programmation École et cinéma 2021/2022 par une pratique artistique. L’exposition de photographies réalisée dans le cadre de ce projet était présentée au public et une pastille vidéo (retraçant la genèse de l’intervention du photographe Nicolas Anglade en classe) réalisée par l’Atelier Canopé 63 a été projetée. 

Une médiation impliquant la visite de l’exposition ainsi qu’un atelier de pratique était proposée par les étudiant·e·s de Master 2 Didactique de l’image, création d’outils pédagogiques et art de la transmission de la Sorbonne Nouvelle.  
 

Photos de l'exposition
Restitution

Pour rendre compte de l’expérience commune de cette soirée singulière à Billom et plus largement du temps fort que représentent les Rencontres nationales, les participant·e·s étaient invité·e·s à réaliser un « livre pauvre ». 

Mais qu’appelle t-on un “livre pauvre” ?

Le livre pauvre est à l’origine un livre d’artistes manuscrit, sur une simple feuille de papier pliée, par un poète (titre, texte, colophon) faisant suite à l’intervention plastique (dessin ou peinture) d’un peintre ami. Cette forme est issue de la rencontre de Daniel Leuwers (poète et critique littéraire) avec le poète René Char qui, réalisait avec ce qu’il appelait ses « alliés substantiels », des livres de dialogue entre amis, basés sur une résonance libre entre la poésie et la peinture. L’idée initiale de l’auteur était de libérer l’objet livresque du monde de l’édition, en optant pour une forme légère et sans intermédiaire d’écriture ni de publication. Les livres pauvres sont réalisés en très peu d’exemplaires originaux et n’ont pas pour vocation d’être édités à grande échelle. 

Plus largement, le livre pauvre est une création sur papier, à la fois poétique et plastique, écrite et imagée, composée d’éléments manuscrits ou tapuscrits et graphiques ou illustratifs (dessin, photographie, collage, etc.).

Le travail en binôme que représente la coordination des dispositifs scolaires est ici mis en perspective, car le livre pauvre repose sur la nécessaire collaboration entre deux participant·e·s. 

Étaient mis à disposition : 

  • du matériel de création plastique (feutres à alcool , encres, peintures acryliques, palettes, papiers divers, calques, pastels gras, crayons de couleurs simples et aquarellables
  • de nombreux visuels en couleur et en noir et blanc extraits des travaux d’élèves, du Petit fugitif et du film Nanouk l’esquimau 
  • des revues sur le cinéma pour réaliser des collages.

Les visuels déclenchent l’écriture et vice versa. Notamment à partir de verbatim des conférences, de répliques des films ou de citations de penseur·se·s du cinéma les étudiant·e·s ont guidé les participant·e·s dans cette expression sensible de leurs expériences. Une fois finalisées, les propositions des coordinateur·rice·s venaient rejoindre l’accrochage, prolongeant ainsi l’exposition. 

Galerie photo des livres pauvres conçus lors de la soirée :
Intervenant.e.s

Étudiant·e·s de la promotion 2022-2023 du Master 2 Didactique de l’image, création d’outils pédagogiques et art de la transmission de la Sorbonne Nouvelle :

  • Emilie Sigourakis
  • Louise Fort
  • Antoine Scalogna
  • Mathilde Ménier
  • Anne-Sophie Cabaret
  • Emilie Drapeau (coordination)

Voir les restitutions réalisées :