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Nanouk l'esquimau
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Nanouk l'esquimau

Un film de Robert Flaherty réalisé en 1922

Dispositif École et cinéma

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  • Période

    Temps scolaire

  • Tranche d'âge

    5-11 ans

Titre du film : Nanouk l'equimau
Réalisateur(s) : Robert Flaherty
Pays : Etats-Unis
Année : 1922
Durée : 1h20
Autres indic° :  muet musical + cartons
Distributeur : Théâtre du Temple
Stock : Théâtre du Temple
N°visa : 9404
 

Résumé

Là-haut dans l’Arctique canadien. Profitant de la saison d’été, Nanouk et sa famille, accompagnés d’autres Inuits, montent à bord d’un omiak pour rejoindre par la mer un comptoir. À peine arrivé, Nanouk échange les peaux d’ours et de renards qu’il a chassés contre des produits de première nécessité ou des friandises pour ses enfants. Nanouk s’étonne devant un étrange objet de la civilisation : un gramophone. D’où sort la voix de celui qui chante ?

Les obligations de chasse et de pêche reprennent le dessus. Nanouk doit repartir en quête de nourriture. Des morses sont signalés sur une île lointaine. Il était temps ! C’est une chasse dangereuse. Le morse, appelé le « tigre du Nord », pèse deux tonnes. Il faut s’y mettre à trois ou quatre pour le tirer et le hisser sur terre pour le manger. Plus douce mais non moins technique, la pêche au saumon. Nanouk y est plus rêveur. L’hiver durcit le paysage de concrétions de glace. Nanouk construit son igloo pour ne pas mourir de froid pendant la nuit. Pendant ce temps, les enfants jouent. Il faut repartir, toujours repartir, toujours prévenir la hantise de la faim. Nanouk rétablit l’autorité du chef de meute un moment contesté. Coups de fouet, le traîneau file vers un nouveau trou de respiration. Nanouk l’observe et attend. Au fond se tient un phoque, le gibier par excellence pour lui. Le phoque est son mammifère le plus quotidien. Avec sa prise il tiendra plusieurs jours sans crier famine. Séquence du suspense time et du happy end : toute la famille accourt pour donner un coup de main à Nanouk pour dégager le phoque de son repaire souterrain. Que la nature accouche bien ! Au forceps, mais tout de même. Dévorer le phoque ne peut attendre. Le partage de sa chair entretient la vie sociale des Inuits. Pendant ce temps, les chiens montrent leurs crocs, eux aussi ont faim. La nuit arrive. Nanouk se remet en route. Il tombe enfin sur un igloo abandonné où il passera la nuit. La dernière séquence du film alterne des plans de Nanouk et sa famille blottis dans l’igloo et des plans des chiens de traîneau couchés dehors, recouverts de neige, figés par le froid et la glace. Le dernier plan du film est un gros plan de Nanouk. Il dort. Rêve-t-il de ses chiens ?