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Plateforme collaborative d’éducation aux images

Même pas peur - un programme de 5 courts métrages vu par...

Caroline Chalaye, Conseillère pédagogique Généraliste, IEN Le Puy Sud et ASH  et Cindy Maroto, Conseillère pédagogique à la mission départementale Arts Plastiques

La peur sous toutes ses formes, tel est le thème de « Même pas peur ! » une sélection de cinq courts métrages qui nous a séduites par la diversité des techniques utilisées et par la variété des approches de ce sentiment.

« Le pain et la rue » d’Abbas Kiarostami et « Shopping » de Vladilen Vierny montrent par des micro gestes et des regards le stress vécu par les personnages principaux, ici des enfants.

Le long monologue du personnage de « Allez Hop ! » de Juliette Baily présente les hésitations d’une jeune femme à plonger et la peur qui grandit en elle.

« La grosse bête » de Pierre-Luc Granjon évoque la peur collective construite par les habitants d’un royaume tandis que « La Saint-Festin » d’Anne-Laure Daffis et Léo Marchand aborde le cannibalisme de façon humoristique grâce au personnage de l’ogre.

La peur surgit donc inexorablement dans ces 5 courts que ce soit par le biais de la bande son, d’une voix off, d’un cadrage ou encore par l’arrivée brutale d’un personnage.

Une façon pour les élèves de regarder la peur en face, d’appréhender ces mécanismes, de l’expérimenter pour mieux pouvoir la dépasser, la maîtriser, la contrôler.

La diversité plastique des courts métrages est une mine d’or pour mettre en place les prolongements en arts plastiques. La thématique de la peur peut être travaillée à partir de pratiques artistiques très riches dans le cadre du Parcours d'Education Artistique et Culturel : collage, photomontage, travail au crayon, création d’une bande son off, stop motion…

La transversalité de la thématique permet également d’investir différents domaines des programmes des cycles 2 et 3 comme l’Enseignement Moral et Civique (Débat à Visée Philosophique) et la littérature notamment.

Le caractère universel et intemporel de la peur trouve un écho auprès de chaque spectateur·rice.

À voir sans modération !

Même pas peur