Les auteur·rices

Claudine Le Pallec Marand, docteure en cinéma, enseigne la pratique de l’écriture théâtrale, l’histoire et l’esthétique du cinéma à Amiens, Paris 3 Sorbonne-Nouvelle et Paris 8 Saint-Denis mais aussi en direction d’un public plus large en salle grâce à la tradition des ciné-clubs et aux sociétés de distribution du cinéma de matrimoine et de patrimoine. En 2016, elle a publié dans la collection « Côté films » des éditions Yellow Now une monographie de film qui est aussi un essai : Anatomie d’un rapport (1976) de Luc Moullet et Antonietta Pizzorno. Du bon usage cinématographique du MLF et du porno. Ses recherches se consacrent aux poétiques des identités, des corps, du genre, du féminisme et de la sexualité pensées par le cinéma. 

Parallèlement à ses recherches universitaires et ses nombreuses rencontres régulières avec le public cinéphile, elle propose depuis près de 20 ans aujourd’hui, des temps de formations en direction des enseignant-e-s et arpente des classes de collèges et de lycées grâce à de fidèles collaborations avec de nombreuses associations, actrices publiques de l’éducation aux images : l’ACAP (Association pour le Cinéma et l’Audiovisuel en Picardie), l’ACRIF (Association des cinémas de recherche d’Ile-de-France), Cinéma Public (94), Ecrans VO (95), le Forum des images (Paris,75) et bien sûr Passeurs d’images qui fédère depuis 2017 le réseau national de l’éducation aux images.

Marie-Anne Lieb est chargée d’enseignement (UCO d’Angers), formatrice d’Éducation à l’image, conférencière et autrice de : Le Pays des sourds de Nicolas Philibert ; Wadjdade Haïfa Al-Mansour ; Il Giovedí de Dino Risi (Collège au cinéma, CNC, 2014/2016), et de : Buffet froid de Bertrand Blier ; Trois souvenirs de ma jeunesse d’Arnaud Desplechin aux Éditions universitaires de Dijon (2017).

Née à Nancy en 1990, Timé Zoppé a profité de son master de cinéma à l’IECA pour s’essayer à plusieurs champs de l’audiovisuel (réalisation, montage, production, recherche). Après un passage à Kidam en tant qu’assistante de production, elle décide de se tourner vers l’écriture. En 2013, elle intègre la rédaction du mensuel de cinéma Troiscouleurs, édité par MK2, et en est rédactrice en chef adjointe depuis 2019.

Florent Darmon encadre des ateliers théoriques et pratiques dans de nombreuses structures (Cinémathèque française, Forum des Images, Maison du geste et de l’image, Cinémas indépendants parisiens, Ciclic, ACAP) et délivre des cours en université (Paris 3, Paris 7, Paris 8) et écoles de Cinéma( Louis Lumière, 3IS, CLCF, Ecole de la Cité).

Diplômé de Louis-Lumière et Docteur en cinéma (université de Picardie), il a réalisé plusieurs documentaires et fictions (moyens métrages) sélectionnées dans divers festivals (Ecrans documentaires, Brives, Pantin, Belfort).

Oriane Sidre est actuellement doctorante à l’Université Picardie Jules Verne d’Amiens. Se spécialisant en histoire et esthétique de l’animation japonaise, elle accomplit ses recherches entre la France et le Japon et enseigne auprès des étudiants de son université. Ses textes sont parus dans la revue Positif, et elle a également travaillé au sein du service éditorial de la plateforme VoD UniversCiné et de l’éditeur vidéo BlaqOut. Conjointement à sa recherche, elle donne des formations à l’analyse du film d’animation. Elle est ainsi intervenue dans plusieurs institutions comme les associations Enfances au cinéma et Cinémas Indépendants Parisiens, ainsi que pour le réseau des bibliothèques de Paris.

Marie Pruvost-Delaspre est maîtresse de conférences au département cinéma de l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, où ses recherches portent sur les cinémas japonais et d’animation ainsi que sur l’histoire des métiers et des techniques. Elle a soutenu en 2014 une thèse en études cinématographiques sur le département d’animation du studio japonais Tôei. Elle a publié différents articles prenant pour sujet l’animation et le cinéma japonais et dirigé plusieurs ouvrages, dont Goldorak, l’aventure continue (2018) et Aux sources de l’animation japonaise : le studio Tôei Dôga (2021).

Sébastien Roffat est historien, spécialiste du cinéma d’animation. Docteur en études cinématographiques de la Sorbonne Nouvelle, sa thèse de doctorat porte sur le dessin animé français sous l’Occupation. Elle est parue en trois tomes en 2014 aux éditions L’Harmattan. Il est également l’auteur de Animation et propagande : les dessins animés pendant la Seconde Guerre mondiale et Disney et la France : les vingt ans d’Euro Disneyland.

Damien Keller est chercheur indépendant et délivre des cours en cinéma à l’Université Rennes 2. Docteur en études cinématographiques, il est auteur d’une thèse portant sur l’œuvre de Jacques Rozier et de divers articles portant sur la comédie hollywoodienne et sur le cinéma français moderne. Il a également co-dirigé un ouvrage collectif consacré aux Fantaisies de John Ford paru aux éditions Passage(s) en 2020. Il intervient par ailleurs régulièrement pour les formations d’enseignants des dispositifs d’éducation à l’image, pour des interventions auprès de lycéens dans le cadre de l’option cinéma-audiovisuel ainsi que pour des conférences autour de films de patrimoine.

Lucie Merijeau enseigne l’histoire du cinéma en écoles d’art (Gobelins, Atelier de Sèvres, Institut Sainte Geneviève). Docteure en études cinématographiques de la Sorbonne Nouvelle, sa thèse porte sur le studio d’animation Pixar et l’importance de ses films dans le paysage culturel contemporain. Elle est l’autrice de Bill Plympton, portrait d’un serial cartoonist et a dirigé plusieurs ouvrages dont Archives et Acteurs des cinémas d’animation en France.