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Plateforme collaborative d’éducation aux images

Genres en images

Soutenue au niveau national par le CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée) et l’ANCT (Agence nationale de la cohésion des territoires), l’expérimentation interrégionale Genre(s) en images a été lancée auprès des coordinations régionales du dispositif Passeurs d’images.

Introduction

Entre 2020 et 2022, l’association et son réseau ont décidé de déployer ce projet expérimental d’éducation aux images autour de la notion de genre. Par la production d’un nouvel outil de médiation autour du cinéma d’animation et de la rotoscopie ainsi que la mise en place d’ateliers de création, le réseau a décidé d’aborder des questions liées aux discriminations de genre par le biais de l’éducation aux images, afin de permettre à des jeunes de penser la notion de genre à travers le prisme artistique, et notamment la pratique audiovisuelle.

Focus : trois projets Genre(s) en images soutenus

 

Projet en Nouvelle Aquitaine (porté par la FRMJC Nouvelle Aquitaine)

Genre de cinéma / Ce que je voudrais être

Le projet « Genre de cinéma » a consisté en un double atelier découpé en deux temps : un temps de création de fiction sonore et un temps de réalisation de séquences animées à partir de la fiction sonore. L’association des productions issues de ces deux temps d’atelier donne Ce que je voudrais être, un podcast animé qui déconstruit les stéréotypes de genre dans les fictions audiovisuelles.

Projet en Grand Est (porté par LE RECIT)

Rotoscope, création d’un nouvel de médiation et mise en pratique dans des ateliers de création/court métrage Sans Frontières

Le projet Genre et ville en mouvement s’est déployé autour de deux volets : la fabrication d’un outil innovant de médiation et de création d’animation en rotoscopie ; la réalisation d’un court métrage autour des notions d’urbanisme et d’organisation genrée de l’espace public, intitulé Sans frontières.

Projet en Occitanie (projet porté par La Trame)

Fais pas genre/court métrage Submersion

Un projet culturel déployé au cœur des quartiers prioritaires Politique de la Ville de Toulouse, témoins au quotidien des enjeux et des crises économiques et sociales actuelles. Une expérimentation interdisciplinaire autour du genre, où l’ouverture artistique vient créer un format laboratoire de pensées, pour aboutir à la création collective d’un court métrage immersif.

« Submersion est un film qui se veut sensitif et descriptif d’une expérience vivante d’un groupe de jeunes hommes qui part à la mer et à la montagne. Le dispositif de prise de vu type caméra embarquée a permis de prendre le point de vue des jeunes lors du tournage des images. Ce que le jeune observe, le corps-caméra le filme. »

Ressources

Retrouvez ici le dossier thématique ressource sur la question du genre, qui permet d’appréhender et d’aborder ce sujet à travers le prisme de l’éducation aux images et de la pédagogie. 

Définitions, penseur·euses historiques, bibliographie, répertoire de ressources pédagogiques, filmographie dédiée à la question du genre… de nombreux repères théoriques et outils sont à (re)découvrir dans ce dossier !

Comité de sélection des projets

 

Les trois projets retenus ont été sélectionnés avec l’aide et l’accompagnement de personnes ressources sur les questions liées à la pensée sur le genre et les images, luttant contre toutes formes de discriminations genrées et œuvrant pour la tolérance et l’égalité, à travers le prisme de leur engagement, de leur profession ou bien de leur pratique artistique.

Nous remercions chaleureusement la participation des personnes et structures suivantes :

Laurent Bocahut
Association Rainbow Submarine - Festival Chéries-chéris

Fanny De Casimacker
Collectif 50/50

Esther El Fassi
Association Femmes & cinéma

Laëtitia Puertas
Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir

Agnès Saal 
Ministère de la Culture

Laurent Bocahut

Programmateur, réalisateur et producteur de documentaires, Laurent Bocahut, est fondateur et actuel coprésident de Rainbow Submarine, l'association organisatrice de Chéries-chéris, Festival International du Film LGBTQI&+ de Paris, depuis plus de 25 ans.

En 1994, avec son défunt partenaire Philip Brooks, Laurent faisait déjà parti de l'équipe initiatrice de l'événement.

Tous deux fondent bientôt Dominant7, production avec laquelle ils co-réalisent le documentaire « Woubi Chéri » diffusé sur ARTE en 98, produisent plusieurs « Nuits Gay » de CANAL+ et début 2000 participent à la collection documentaire d’Afrique australe « Steps for the Future », un tournant dans la lutte contre le VIH-Sida.

En dix ans ils produiront ensemble plus de trente films et seront finalement sur les marches de Cannes en 2002 comme producteurs associés de « Madame Satã », fiction du brésilien Karim Aïnouz, sélectionnée à « Un certain regard ».

Début 2003, suite au décès de Philip, Laurent poursuit son travail de producteur de longs-métrages documentaires avec entre autres les primés « Tinghir-Jérusalem : les échos du Mellah » en 2013 ou « Les orphelins de Sankara » en 2018.

En 2019, Laurent est l’un des cinq co-commissaire de l’exposition « Champs d’Amours – 100 ans de cinéma arc-en-ciel » qui durant trois mois à la Mairie de Paris invite un public nombreux et varié à retrouver la mémoire d’une cinématographie qui s’est développée à bas-bruit, avec obstination et flamboyance parfois.

Aujourd'hui Laurent écrit son documentaire « Woubi Chéri, 20 ans après »: une nouvelle plongée au cœur de l’énergique communauté LGBTQI+ d’Afrique de l’Ouest.

FANNY DE CASIMACKER

Après des études de théorie du cinéma et une expérience à Ciné-tamaris, la société de distribution et de production d'Agnès Varda, Fanny De Casimacker travaille au sein de plusieurs Festivals de cinéma. En parallèle, elle mène des ateliers d'éducation aux images dans les écoles, puis intègre l'équipe des guides conférenciers de la Cinémathèque Française. Elle est aujourd'hui coordinatrice du Collectif 50/50 qui oeuvre pour l'égalité, la parité et la diversité dans le cinéma et l'audiovisuel.

ESTHER EL FASSI

Femmes & cinéma est née en 2014, sous l’impulsion de  Sandrine Pillon et Stéphanie Douet, deux productrices de cinéma, à l’avant garde des questions concernant la place des femmes dans le cinéma qui  souhaitaient alerter la profession et plus largement la société sur cette thématique. L’association développe plusieurs projets, notamment “Regards de Femmes” depuis 2017, un projet d'éducation aux images en partenariat avec la Fondation Sisley d'Ornano, la Quinzaine en Actions et France Télévisions. Il  met en place des ateliers d'écriture de scénarios et de réalisation de court métrage avec pour thèmes l'égalité entre les femmes et les hommes et les violences qui sont faites aux femmes.

Esther El Fassi est diplômée d’un Master en Gestion de projets culturels à l’ICART Paris. Elle réalise depuis plusieurs années toute sorte d'événements artistiques. Avant de rejoindre Femmes & Cinéma, elle a travaillé dans l'équipe de Carlotta Films, boîte de distribution de films de patrimoine. Une expérience qui lui a fait prendre conscience de sa volonté d'agir pour le cinéma !

Laëtitia Puertas

Réalisatrice et monteuse de films documentaires, Laetitia Puertas collabore depuis 2005 avec le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, association qui sauvegarde et valorise un matrimoine audiovisuel sur les luttes des femmes et la question des représentations femme-homme dans l'audiovisuel depuis les années 70. Co-auteure du site pédagogique www.genrimages.org sur les stéréotypes sexués dans l'image, elle développe et anime au sein de cette structure et diverses associations féministes des ateliers de sensibilisation.

Agnès Saal

Haute fonctionnaire à la diversité, à l’égalité et à la prévention des discriminations au ministère de la Culture.

Cheffe de la Mission Expertise culturelle internationale au ministère de la Culture.

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