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Plateforme collaborative d’éducation aux images

Atelier n°3 (Occitanie)

Favoriser les expérimentations, la mise en place d’actions innovantes et participer à la réflexion permanente autour de l’éducation aux images

Animé par Santiaga Hidalgo et Katia Lasfargues

Quelles innovations et expérimentations portées par Passeurs d’images pourraient venir enrichir les dispositifs dans les territoires ?

Proposition d’axes de discussion

 

L’association Passeurs d’images propose des expérimentations d’éducation aux images conduites par les coordinations afin de faire émerger de nouvelles pratiques et de nouveaux outils au bénéfice des publics cibles. Quels sujets ? Sous quelles formes ? L’appel à projet a ses limites ?

Face à la nécessité d’une meilleure prise en compte de la diversité des publics, quelles actions concrètes et quels engagements peuvent y répondre, y compris dans le cadre des dispositifs ? Comment les valoriser et les faire connaitre au sein du réseau ?

La formation et l’évaluation -quelle place elles jouent dans l’innovation ?

Les catalogues : comment et pourquoi proposer des nouveaux films dans les commissions de choix de films. Les axes de travail actuels, comment enrichir les propositions de films ?

Participer à l’organisation des comités de réflexion École et cinéma et Collège au cinéma. Quels pourraient-être des nouveaux sujets d’étude ?

L’atelier a commencé par une courte prise de parole des participant.es pour expliquer pourquoi ce choix d’atelier et ce qu’ils considèrent « innovant »

Il en ressort plusieurs axes lesquels rejoignent et complètent ceux proposés par les modératrices :

-La crise sanitaire a fait naître des demandes de la part notamment des jeunes, la fermeture des lieux culturels a obligé à trouver des solutions innovantes – mais comment les pérenniser ? Quelle place pour le distantiel et son usage maîtrisé et pertinent ?

Les pratiques des jeunes ont beaucoup évolué en ce qui concerne la façon de regarder, comment renouveler les pratiques des professionnels, et notamment pour les salles, comment retrouver sa place centrale. Avec quels moyens? (Médiateurs, statut d’intervenants...)

Un besoin du terrain pour lequel on cherche une solution innovante : communication sur les dispositifs aux acteurs sociaux, aux partenaires autres que les très impliqués (acteurs locaux, communes, etc.)

Le geste, la pratique, à l’intérieur des dispositifs scolaires, comment l’intégrer, quelle importance, avec quelles contraintes jouer ? comment intégrer la pratique à la salle ?

La rencontre avec les « faiseurs ».

La question du montage -comment intégrer les jeunes à cette étape fondamentale ? de plus en plus de logiciels et outils accessibles ? / La table Mash up

La plateforme Passeurs d’images : comment être au courant de ce que font les autres ?

Pistes trouvées par les participant.es

 

La table mash-up comme expérience de la pratique qui mène vers la salle, en lien avec la question du montage mais pour aller plus loin puisque c’est aussi une expérience du collectif comme la salle.

Le projet autour du genre mené par la coordination Passeurs en Occitanie qui travaille autour de l’interdisciplinarité, des pratiques des jeunes pour les amener vers la salle.

Il s’intéresse aussi à la question de l’évaluation des projets et du retour d’expériences des participant.es et des encadrant.es : ce que cela produit – comment mener ces entretiens ? il faut être formé aussi pour ne pas faire sentir aux artistes/intervenant qu’ils sont jugés sur sa pratique.

Occitanie Films a développé un catalogue de films régionales pour entre autres raisons avoir un vivier d’intervenants de proximité. Cela permet aussi de faire des programmations communes, sans s’enfermer dans un dispositif. Renouveler les catalogues = Renouveler les publics. Aller chercher les festivals et les experts comme prescripteurs

Les partenariats sont un élément fondamental pour l’innovation, c’est très compliqué d’innover seul.

Tester des outils, catalogues, expériences sur d’autres publics donne lieu à de solutions. Pour cela, une visibilité de projets est nécessaire.

Le rôle de la coordination nationale autour de l’innovation

 

DEMYTHIFICATION

 

  1. Aider à mieux définir l’Innovation : Invention qui s’est répandue.

Solutions trouvées face à une difficulté, une question : pour cela ce moment de crise a été propice à innover.

Néanmoins pas attendre la crise pour cela : expérimentations au niveau nationale.

Travail de définition, clarification sur le fait qu’innover ne veut pas forcément dire toute le temps nouvelles technologies, nouveaux canaux. L’innovation est dans le processus, dans une collaboration nouvelle qui se crée-partenariats-, dans l’hybridation de disciplines, dans la porosité entre dispositifs ...

Rappeler la notion de laboratoire – on teste, on apprend, on a la possibilité de se tromper.

  1. Évaluation de projets/ retour d’expériences : quelles questions se poser sur les impacts des expérimentations, comment élaborer des méthodes de collecte des retours d’expérience autant pour les bénéficiaires que pour les intervenants/artistes (pas peur d’un jugement de leur travail) - permettre de montre clairement les impacts (faciliter le financements)
  2. Aider à une meilleure porosité entre les dispositifs, via :

Fiches faciles d’usage pour aider les enseignant.es/animateurs.trice à appréhender des gestes pratiques mais surtout les mettre en situation, les aider à dépasser la peur de la pratique : le travail est déjà commencé avec les ateliers de pratique cinématographique dans Nanouk.

Faciliter l’échange autour des projets plateforme.