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Plateforme collaborative d’éducation aux images

Dispositif Collège au cinéma
Dispositif École et cinéma
Dispositif Maternelle au cinéma
Dispositif Passeurs d’images

Atelier n°2 (Nancy)

Transmission des valeurs et des enjeux des dispositifs d’éducation aux images et au cinéma

Comment fédérer les exploitants des salles associées ? Comment former les exploitants à la fois à la présentation de séance mais aussi à l’animation de débats ? Quels outils leur proposer ? Et parallèlement, comment remobiliser les enseignants, comment fédérer des nouvelles générations de professeurs autour des enjeux éducatifs et culturels des dispositifs scolaires ? Comment les sensibiliser, leur redonner le goût de l’éducation artistique au cinéma et aux images à travers nos dispositifs ?

Référentes Passeurs d’images : Santiaga Hidalgo
Modérateurs de l’atelier : Aline Roland (exploitante, cinéma Caméo de Nancy) et Arnaud Toussaint (Cinés Palace à Épinal)

Compte-rendu

Un premier tour de table a permis de constater la présence dans la salle d’un public varié d’exploitant.es et animateurs de salles, de festivals et associations d’éducation aux images, et également de personnes de l’Éducation nationale (enseignant.es, DAAC, documentalistes) et d’étudiant.es.

Les deux exploitant.es en charge de la modération ont posé un premier cadre en expliquant que dans les dispositifs, les exploitant.es dépassent le rôle de diffusion et sont appelés à un rôle d’animateur.ices, médiateur.ices. Pour cela il faut des moyens humains (quid de la rémunération des intervenant.es) Le numérique est venu dans une certaine mesure aider à cette tâche (capsules, avant programmes, séances à la carte) mais des limites existent encore, le manque de temps notamment. Un autre point clé est le lien à tisser avec les enseignant.es. et les familles.

Autour de ces premiers avis, une discussion s’est établie entre les participant.es. qui ont suggéré : 

- Rôle de la coordination nationale Passeurs d’images : mutualisation et partage des outils, notamment numériques pour aider les salles/coordinations qui n’ont pas les moyes humaines suffisants.

- Utiliser la porte d’entrée des enseignant.es « référent.e culture »  -dans le secondaire-, qui est un enseignant volontaire nommé pour assurer la cohérence, la qualité et le suivi de la mise en œuvre du volet culturel du projet d'établissement

- Approcher également le Centre de Documentation et d'Information du collège ce qui permet une exploitation du film par plusieurs ensignant.es et de travailler les films en amont par exemple via des présentations pour lever les freins qui peuvent être imaginer par les élèves ou les propres enseignants (film en noir et blanc…) ou pour expliquer en amont les normes de civilité attendues dans la salle.

- Les concours de critique sont souvent des leviers de mobilisation des enseignant.es 

- L’invitation aux professeurs à des avant-premières et d’autres activités du cinéma est possible seulement si un lien est créé au-delà de l’établissement.

- Le lien avec les familles est à privilégier également. L’outil carte postale pour EEC va disparaître mais il faudrait maintenir un outil qui fait le lien avec la famille. Un exemple est le passeport avec les 3 films que vont voir les élèves et qui est créé pour les parents par la coordination des Vosges. 

- Pour faire face à la réduction des heures de formation, le choix d’un film commun permet de toucher plus d’enseignants.

- Un rôle fondamental du niveau départemental, régional et national est de faire connaître les dispositifs auprès des élus et des collectivités, mais également des chefs d’établissement et à l’intérieur de l’EN en général pour que la pratique de la salle de cinéma ne soit pas seulement conçue soit comme une sortie, soit comme un support pour l’enseignement des disciplines, mais comme un véritable moteur du vivre ensemble.