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Plateforme collaborative d’éducation aux images

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Atelier n°2 (Créteil)

Les liens entre artistes et dispositifs : schémas de transmission, émergence des talents et actes créatifs partagés

Questions au préalable : comment définitif l’artiste et quelle est sa place dans les dispositifs ? Quelles sont les compétences de l’artiste dans le cadre de la transmission ? Qu’est-ce qu’on fabrique et quel statut a la création partagée ? Quel est l’apport pédagogique pour les artistes ? Comment la rencontre entre un artiste et un territoire se fait-elle et dans quelle mesure cela participe-t-il à la démocratie culturelle ?

Rencontres d’envies et de contraintes

A la différence des théâtres par exemple, les salles de cinéma ne sont pas des lieux dédiés à la pratique, ce qui reste une contrainte. Les exploitants ne peuvent pas exemple par y organiser des résidences.
L’artiste est souvent en situation de fragilité et se pose régulièrement la question des heures d’intermittence : la structure qui l’accueille doit articuler son intervention de manière à ce qu’il puisse faire ses heures et ainsi sécuriser sa venue.
Dans cette même question de l’intermittence se pose souvent la question du montage, peu prise en compte et pourtant cruciale. Sur des ateliers de 60 heures, 30 heures devraient être dévolues au montage, ce qui n’est souvent pas pris en compte. Tout le montage ne peut malheureusement pas être fait avec les jeunes mais c’est une part importante à prendre en compte dans la réussite du projet. 

Qu’attend-on du travail des artistes avec les élèves ? On essaie de partir de l’envie d’un établissement et de ses attentes plutôt que de chercher un artiste et de le proposer à un établissement. Il faut que ce soit autant que possible une rencontre d’envies. Importance de la notion de co-construction.
Après l’atelier, il est nécessaire d’apporter une restitution, afin de valoriser le travail effectué par l’artiste et les jeunes. 
La résidence d’artistes implique un travail sur le lieu et un travail sur le temps, avec attente d’une « production » à l’arrivée. Le temps reste un problème : il y a une part d’inconnu quant à la question de la production, le réalisateur est censé mener à bien un projet personnel. 
Création de l’œuvre entre l’artiste et les élèves  quel horizon commun ? L’idée de satisfaction pour les enfants. 
Quel outil pour une évaluation qualitative des productions ? Des indicateurs : la relation humaine, les retours des élèves. 
Question de la formation des intervenants qui ont parfois besoin de soutien sur la pédagogie. Favoriser le partage d’expérience. (Outil ADAGE ?) Les rencontres interprofessionnelles sont nécessaires mais il est difficile de prévoir des formations en dehors du temps scolaire. Idée d’un annuaire d’intervenant pourrait être utile.