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Plateforme collaborative d’éducation aux images

Atelier n°1 (Occitanie)

Développer des ressources au service des coordinations territoriales

Animé par Félix Chrétien & Françoise Maurin

Quelles ressources complémentaires pourraient être développées par Passeurs d’images pour accompagner les coordinations, pour qualifier les dispositifs ? Comment aider les coordinations à prendre en main les ressources existantes, à valoriser et à partager celles qu’elles produisent ?

Restitution

Un constat à l’issue des deux ateliers menés le 2 juin : les ressources ne manquent pas, elles sont riches, diverses et en quantité abondante, on les trouve facilement grâce à Internet. Plusieurs coordinateurs soulignent le travail engagé sur la plateforme Nanouk ainsi que sur le site Transmettre le Cinéma.

L’attente concernant Passeurs d’images relève avant tout d’une éditorialisation des contenus. Dans le cadre de sa future plateforme mise en ligne fin d’année 2021, Passeurs d’Images a déjà sollicité les coordinateur.trices pour qu’ils partagent quelques-unes de leurs productions en vue d’une mise en ligne. Ce travail de collecte ne doit absolument pas être une simple compilation de données, ne doit pas être un simple catalogue. Il faut privilégier « la qualité à la quantité », et seurs d’Images doit mener un travail de classement et de ciblage des ressources afin d’éviter un trop-plein d’informations et d’offrir aux coordinateurs des contenus de qualité qui pourront être réutilisés ensuite.

Ce travail d’éditorialisation doit s’accompagner aussi d’un travail de référencement, Nanouk par exemple est un outil pas encore assez utilisé par les enseignants car pas toujours bien référencé sur les moteurs de recherche. Il faut donc veiller à mieux communiquer sur les outils et leur donner la meilleure visibilité possible.

Penser aussi les ressources comme des outils de communication des dispositifs. En effet, certaines ressources sont aussi des outils de co-éducation entre l’élève, sa famille et l’enseignant et permettent de prolonger l’expérience de la salle bien après la séance, à la maison. Elles permettent de mieux faire connaitre le travail engagé autour des dispositifs auprès des parents d’élèves et parfois se révèlent être des éléments importants dans la discussion parents-enseignant.

De même, certaines coordinations ont fait le choix d’éditer des supports de communication (notamment grâce au Plan de relance CNC) afin de solliciter tous les acteurs impliqués dans la bonne tenue des dispositifs et parfois tenus à l’écart (notamment les maires des communes qui affrètent les bus scolaires pour les séances et qui sont donc impliqués de fait dans la tenue des séances scolaires). Les ressources sont donc aussi des éléments de rayonnement des dispositifs scolaires.

Enfin, une majorité de participant.es soulignent la nécessité d’accompagner l’édition des ressources par un travail de médiation autour de celles-ci. On l’a dit : les ressources ne manquent pas pour les enseignants et certain.es d’entre eux « se perdent » sur Internet, se dirigeant vers des contenus parfois moins bien sourcés et plus discutables. Majoritairement, les enseignants manquent de temps, le travail engagé sur les dispositifs est très chronophage et ils ne disposent pas du temps nécessaire pour parcourir tous les contenus mis à leur disposition. Il est donc souvent nécessaire de les accompagner dans la découverte de ces contenus, de travailler avec eux sur ces ressources notamment lors des temps de formation. Les solutions en distanciel montrent leurs limites (rapport aux M@gistères notamment), et il faut mener un travail d’incarnation auprès des enseignant.es, non pas se contenter de délivrer les ressources mais de les faire connaitre et de les analyser ensemble.

Enfin, l’importance des formations est rappelée par plusieurs participant.es, très attaché.es à ces moments essentiels dans la vie des dispositifs et souvent trop peu importants. Favoriser le temps de la pratique dans le cadre des formations est notamment l’une des demandes formulées. Toujours en lien avec la pratique, la nécessité de mieux faire découvrir les nombreux métiers du cinéma a été demandée, ainsi que la création par exemple de capsules vidéo par exemple pour présenter ces métiers (peut-être dans l'esprit de la Lettre au jeune spectateur).