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Plateforme collaborative d’éducation aux images

Atelier - Cinémas argentiques

Avec Olivier Meunier, responsable des fonds cinématographiques aux Archives Départementales du Puy-deDôme et Guichard Wiss, projectionniste et animateur d’ateliers, créateur de « Les bobines d’Arlequin ».

Présentation

Depuis le cinématographe et jusqu’à l’avènement du numérique, la pellicule a été au centre de la projection, aussi bien dans l’univers professionnel que dans la sphère privée. Cet atelier tournera autour de différentes formes de cinéma argentique. Dans une première partie le groupe visitera l’exposition « 9,5mm, Le Cinéma Amateur a 100 ans » accompagné par Olivier Meunier, responsable des archives du film aux Archives Départementales du Puy-de-Dôme. Dans la deuxième partie Guichard Wiss guidera les participant·es dans un voyage à la découverte de la projection argentique (caméras, pellicules, formats, supports...) : de la boîte à l’écran, les participant.es manipuleront les différents « trésors » du projectionniste et feront l’expérience des rouages de la pellicule et de ses évolutions, ainsi que l’incomparable éclat de l’image argentique.
 

Restitution

Après une visite passionnante de l’exposition menée par Olivier Meunier, tou.te.s les participant.es ont pu manipuler avec Guichard Wiss les différents types et formats de pellicule. Le classique 35 mm, le 9,5 mm, le 8 mm, le Super 8 (désormais culte), le 16 mm, le Super 16, jusqu’au mythique format 70 m: un voyage à travers le temps qui s’est transformé en un voyage à travers les différentes possibilités de vision des images… 
La question du son “argentique” a été abordée aussi, et les participant.es ont été amené.es à reconnaître et commenter la présence de la piste sonore sur une pellicule. 
Les participant.es ont pu ensuite essayer des anciens appareils (colleuses, caméras, projecteurs 8mm, projecteur 16mm, etc.): ils.elles ont chargé, tourné, coupé. Gestes du cinéma d’auparavant. 
La projection en particulier a été pratiquée dans ses possibilités multiples (et ludiques): accélérer, ralentir, arrêter l’image - ou alors, s’amuser à rembobiner la pellicule et voir (et écouter) toute le film à l'envers.
Les participant.es ont pu retrouver tous les bruits et les odeurs (quand la lampe reste trop longtemps allumée devant la pellicule!) que le cinéma avait à l’époque argentique.
Enfin, les participant.es ont pu échanger avec les deux intervenants sur les possibilités et les modalités pour initier des ateliers de cinéma argentique dans leur structure et pour leurs publics: par quel appareil commencer? Où s’en procurer et comment s’en occuper? Quel est le projecteur le plus simple et efficace pour un usage pédagogique ou démonstratif? Comment construire une proposition pour des enfants et des jeunes? 

Dans l’enthousiasme général, cet atelier a permis d’aborder toutes ces questions, et plus en générale de répondre (au moins en partie) à la question suivante : qu’est-ce que l’observation et la prise en main de ces objets nous raconte et peut encore faire pour nous (ou nous faire) aujourd’hui? 
 

Photos