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Plateforme collaborative d’éducation aux images

Dispositif École et cinéma
Dispositif Collège au cinéma

2ème journée dédiée au temps scolaire

Durant la matinée de cette deuxième journée, les participant.e.s se sont réparti.e.s en petits groupes dans différents ateliers...

 Une partie des ateliers permettait d’appréhender la question des métiers du cinéma en lien avec la spécificité professionnelle de la collectivité du Pays de Martigues, thématique déclinée l’après-midi sous la forme d’une conférence puis d’une table ronde sur le métier de chef-décorateur, et enfin d’une soirée/visite à Provence Studios.  
Pour compléter cette journée, en présence des partenaires institutionnels, des échanges, orchestrés par Passeurs d’images, ont traité l’actualité des dispositifs. Et une table ronde avec des élus locaux a valorisé l’implication des collectivité dans le développement de l’action culturelle en direction des jeunes. 

« Pour un faire un film il y a des constructeurs, il y a des charpentiers, des plâtriers, des accessoiristes, des spécialistes du tissu etc. (...) On pourrait rattacher à cette chaîne de fabrication tout ce pan de professions du cinéma qui, en intervenant, font un ensemble qui doit être cohérent, qui doit avoir une certaine vraisemblance. »

Gwenaële Rot, L’histoire sur grand écran – ép. 2, France Culture

Présentation

Si d’un côté, en tant qu’art, le cinéma s’affirme comme un moyen pour l’expression de la vision d’un·e auteur·e, de l’autre côté – et justement pour que cela puisse avoir lieu – depuis ses origines il mobilise un nombre important de professions spécifiques.

L’idée du cinéma comme « usine à rêves » implique en effet celle de « travail d’équipe », d’ « œuvre collective » ou encore de « chantier ». L’agencement de toutes ces professions différentes et interreliées dans la production d’un film est dynamique et a évolué au fil du temps : aux anciens métiers avec une forte dimension artisanale, venus au cinéma du monde du théâtre et des arts vivants, s’en sont ajoutés d’autres, de plus en plus en lien avec les nouvelles technologies et le numérique.

Cette journée a été consacrée à un axe de réflexion sur la dimension nécessairement collective inscrite dans le fait de « faire un film » : sur son articulation (dialectique ? complémentaire ?) avec la dimension auteriste/individuelle ; sur son histoire et son évolution ; sur sa mise en place pratique, sa définition technique et son organisation industrielle ; sur ses retombées économiques et sociales à l’échelle du territoire du Pays de Martigues.

Un de ces métiers condense et résume au mieux tous ces différents aspects, et il se trouvait particulièrement mis à l’honneur des Rencontres nationales de cette année : le métier du·de la chef·fe-décorateur·rice.

L’histoire de cette figure tant essentielle pour la « fabrique de l’illusion » était reparcoure par Léa Chevalier. Une table ronde co-animée par Gwenaële Rot – en dialogue avec des professionnel·les du monde du cinéma et plus particulièrement de la décoration permis de l’appréhender selon d’autres points de vue (pragmatiques, sociologiques, économiques, etc.) et d’en faire ainsi ressortir d’autres valeurs.

Une visite aux Provence Studios, menée par le directeur de ceux-ci, Olivier Marchetti, également présent à la table ronde, clôtura la journée.

Temps forts des ateliers
La journée en images